Technologies vertes : Montréal donne le ton!

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29 SEPTEMBRE 2022

 

Électrification des réseaux de transports, décarbonation des bâtiments, virage numérique de l’industrie agricole : les projets dans le secteur des technologies propres bouillonnent dans le Grand Montréal. On peut penser à JLL et Alstom qui ont tous deux inauguré des centres d’innovation en durabilité, ou à l’implantation de 7Gen qui accompagne les gestionnaires de flottes dans l’électrification de leurs véhicules.

Comment la métropole peut-elle propulser les projets de technologies propres? Comment les investisseurs étrangers peuvent-ils contribuer à la décarbonation de notre économie? Des intervenants au cœur de ce secteur en pleine effervescence ont partagé leurs réflexion lors d’un panel organisé par Montréal International dans le cadre de l’événement C2 Montréal.

De gauche à droite : Nathalie Ouellet (animatrice), Catherine Bérubé (Cycle Capital), Olivier Marcil (Alstom), Teodora Toteva (Montréal International), Frédéric Bel (7Gen)

 

Selon Teodora Toteva, directrice, Technologies propres chez Montréal International, la diversité de l’écosystème des technologies propres fait toute la différence auprès des investisseurs. « Les technologies propres représentent l’un des secteurs les plus prometteurs au Québec. On y retrouve plus de 1 000 organisations, 15 campus universitaires, des centres de recherche publics et un énorme bassin de talents hautement qualifiés. Tant le secteur public que le secteur privé est mobilisé, ce qui nous donne un bel élan dans la lutte aux changements climatiques. »

Pour sa part, Catherine Bérubé, vice-présidente chez Cycle Capital, observe une grande mobilisation sur le terrain. « Les opportunités sont nombreuses dans le Grand Montréal pour y développer des projets en AgTech, en mobilité durable et en chimie verte. Nous avons beaucoup de startups, de joueurs qui ont beaucoup d’ambition en matière de technologies vertes. Nous avons beaucoup de solutions prêtes à transformer notre économie. Il faut passer à l’action rapidement. »

Plus particulièrement, le secteur de la mobilité durable de la métropole présente des atouts notables, selon Olivier Marcil, vice-président, Affaires publiques, Alstom. Il affirme que le Québec et le Grand Montréal se démarquent notamment en raison de son électricité produite à plus de 99 % de sources propres et renouvelables. « Nous sommes un fournisseur à l’échelle pancanadienne de métros alimentés d’énergie renouvelable. Nous en sommes fiers, mais qu’en est-il des autres types de transports tel que les trains, les avions, les camions? Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. »

C’est d’ailleurs un mandat que s’est donné 7Gen. L’entreprise vancouveroise s’est récemment implantée à Montréal pour accompagner les entreprises locales dans l’électrification de leur flotte de véhicules. Son vice-président, Frédéric Bel, explique que malgré les dépenses élevées reliées à ce type de projets, le Québec se classe parmi les provinces les plus généreuses et mobilisées, tel que le démontre l’électrification en cours de ses quelque 10 000 autobus scolaires. « Le Québec et le Grand Montréal se classe parmi les meilleurs endroits pour partir un projet en technologies vertes en raison de son écosystème et des incitatifs gouvernementaux. Mais nous devons en faire plus pour accélérer la transition. »

Le panel était animé par Nathalie Ouellet, consultante en stratégie et développement durable.

5 raisons d’investir en technologies vertes dans le Grand Montréal:

  1. Montréal est la première ville au Canada pour le financement de recherche universitaire.
  2. L’écosystème cleantech au Québec compte 85 000 emplois et 1 000 organisations
  3. Le Québec est le 1er producteur d’énergie renouvelable en Amérique du Nord
  4. Le secteur des TI permet le développement d’infrastructures intelligentes
  5. Une douzaine d’organisations internationales spécialisées en développement durable sont établies à Montréal

Pour en savoir plus sur les opportunités dans le Grand Montréal, consultez notre profil sectoriel.

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